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Un concours de cépages au salon Arvinis

Un concours de cépages au salon Arvinis

Dans le cadre de sa mission de promouvoir les produits agricoles, l’Office de promotion des produits agricoles de Genève (OPAGE) soutient activement Arvinis, salon suisse du vin.

Denis Beausoleil, Directeur de l’OPAGE, a répondu à nos questions.

Un concours ludique et instructif

L’OPAGE remporte un grand succès avec ce désormais traditionnel concours de cépages proposé aux visiteurs de Arvinis. « L’une de nos missions est de soutenir les vignerons genevois et l’office les encourage à participer au salon. Nous sommes également sur place en organisant le fameux concours de cépages. Le principe est simple : les visiteurs dégustent cinq vins à l’aveugle, avec, à la clé pour les gagnants, un diplôme de fin connaisseur des cépages genevois, réalisé par le bédéiste Menor pour une touche humoristique. La participation au concours coûte CHF 5.- par personne. », explique Denis Beausoleil, directeur de l’OPAGE.

Contacté à ce propos, Barthélémy Martin, directeur de Arvinis, se réjouit également de cette animation : « c’est une manière ludique pour l’OPAGE d’entrer en contact avec le grand public et de le sensibiliser sur l’importance de la branche vino-viticole genevoise. »

Le vin genevois à l’honneur

Sur le salon Arvinis, le vin suisse est représenté en majorité, avec notamment la présence de nombreux vignerons genevois. « Le propre d’un salon tel que Arvinis est de favoriser la rencontre et les échanges entre les amatrices et amateurs de vin et nos vigneron.nes. Sans oublier, bien entendu, la découverte et la dégustation des crus. Genève représente le troisième canton viticole du pays et se distingue par ses nombreuses spécialités. De plus, c’est un vignoble en perpétuelle évolution, un véritable laboratoire ! », poursuit Denis Beausoleil.

Concurrence et qualité du vin en Suisse

Le directeur de l’OPAGE revient sur les challenges principaux des vigneron.nes suisses : « pour les caves suisses, il s’agit de s’imposer sur un marché difficile et concurrentiel que la chute de l’euro rend plus problématique. Il est également nécessaire de convaincre nos amis suisses alémaniques de consommer du vin de leur pays. »

Il se dit admiratif de la qualité du vin en Suisse et se veut très optimiste pour son avenir, malgré la concurrence : « En Suisse, nous avons la chance d’avoir des domaines à taille humaine avec des artisans qui proposent de vins élaborés dans les règles de l’art, des vins de personnalité et une belle offre complémentaire entre chaque région viticole du pays. De plus, un nombre important de jeunes reprend aujourd’hui les caves de leurs parents et j’y vois un signe positif pour l’avenir. L’exportation reste très confidentielle sur l’étranger notamment, parce que la Suisse n’est pas encore reconnue comme région viticole à l’étranger. »

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Informations

Office de Promotion des Produits Agricoles de Genève – OPAGE : www.geneveterroir.ch

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