Danny Khezzar se souviendra longtemps de sa participation à Top Chef, célèbre concours culinaire diffusé sur M6 dont la finale aura lieu ce mercredi.
Après avoir été éliminé à la deuxième semaine, il a brillé dans la brigade cachée, un concours parallèle mené par la Cheffe Hélène Darroze.
Il remporte cette compétition secrète, il réintègre le concours et le voilà en finale face à Hugo. Aussi simple que ça ! À deux jours de la révélation du gagnant, nous avons pu échanger avec lui pour récolter ses impressions et en savoir plus sur lui et sa vie en Suisse.
Comment vous sentez-vous à l’approche de l’annonce du grand gagnant de cette 14e saison de Top Chef ?
Je me réjouis que l’annonce soit faite pour pouvoir passer à autre chose et que l’aventure continue !
Comment allez-vous vivre cette finale ?
Nous n’allons pas la regarder mais travailler (rires). Un diner à quatre mains est prévu au Bistrot Top Chef avec l’autre finaliste.
Comment le Chef Roth vous a-t-il convaincu de le suivre à Genève ?
Je travaillais sur Paris, au Ritz, là où j’ai rencontré le Chef Roth. Le Ritz a ensuite fermé pour travaux et je suis alors parti chez le Chef Pierre Gagnaire. Lorsque le Chef Roth est parti en Suisse, il a recontacté les personnes qu’il voulait à ses côtés pour cette nouvelle aventure et lorsque j’ai reçu son message, je me suis dit que c’était une super opportunité. Je suis arrivé commis et me voilà aujourd’hui Chef du Bayview, c’est juste fou !
Comment vous sentez-vous à Genève ?
Venir vivre à Genève a été un changement de vie, je ne connaissais rien à cette ville lorsque je suis arrivé. J’ai sacrifié beaucoup d’années au début donc je ne suis pas beaucoup sorti (rires), mais ensuite j’ai appris à découvrir la région et j’adore ! Entre le lac et la montagne, on respire !
Où peut-on vous entrevoir à Genève ?
Un peu partout en soit, mais très souvent au bord du lac. J’aime aussi me rendre à Montreux et à Lausanne. Je bouge en Suisse un peu partout mais toujours au bord de lac. Et l’hiver en station évidemment, on peut me croiser entre deux bosses (rires).
Comment s’est passée votre inscription à l’émission, un coup de tête ou quelque chose de mûrement réfléchi ?
Je venais de créer mon compte Instagram pour la cuisine, car jusque-là je n’avais qu’un compte dédié à mon activité musicale. Quelques semaines plus tard, j’ai reçu un message de l’équipe de casting me demandant si je voulais m’inscrire. J’ai passé les casting et me voilà dans le concours, c’était une opportunité qui m’est tombée dessus, je ne m’y attendais vraiment pas. J’ai d’ailleurs rencontré Hugo lors du dernier casting à Paris car on est tombé dans le même groupe. Venant d’Annecy et moi de Genève, nous avons vite sympathisé et on s’était dit en rigolant « peut-être qu’on se retrouvera en finale ! » Aujourd’hui, c’est bien réel et c’est vraiment incroyable.
Vous avez prouvé votre talent dans la brigade cachée, vous attendiez-vous à un tel dénouement ?
La brigade cachée était une folle aventure. C’était très intense, en quelque sorte une dernière chance tous les jours ! Nous n’avions pas les thèmes à l’avance, tout était improvisé. Quand on voit la longue liste des candidats que j’ai dû affronter, je ne m’imaginais pas gagner ce concours parallèle.
À l’écran, malgré toutes vos victoires d’affilée, vous avez fait preuve d’une grande humilité. Êtes-vous pareil dans la vie de tous les jours ? Vous êtes-vous reconnu dans l’émission ?
Oui, je suis resté moi-même. Je suis quelqu’un de très simple, avec des grandes valeurs. C’est mon parcours de vie qui m’a rendu humble et c’est d’autant plus agréable de se retrouver à l’écran comme on est, et que les gens s’en rendent compte.
Vous êtes un artiste autant en cuisine que derrière un micro. Quel lien faites-vous entre ces deux disciplines ? Ont-elles des similitudes ?
Complètement. C’est comme si on partait d’une toile blanche et qu’on venait l’habiller pour laisser place à la création. C’est ce qui m’a fait vibrer toute ma vie, créer ! Créer de la musique, créer un plat, on part de zéro, on laisse l’émotion et le côté artistique parler. La musique et la cuisine se ressemblent et aujourd’hui je suis persuadé qu’il y a un lien. Il me serait impossible de choisir l’une ou l’autre, et j’espère ne jamais avoir l’obligation de choisir car je veux continuer à faire les deux.
Quelles découvertes culinaires avez-vous faites en arrivant en Suisse ? De quoi ne pouvez-vous plus vous passer ?
Sans hésiter le Gruyère suisse et la fondue moitié-moitié ! Une fois qu’on connaît la fondue suisse, on ne peut plus en manger d’autre. J’ai aussi découvert la Longeole que j’aime beaucoup.
Est-ce que vous aimez le vin ? Si oui, avez-vous une préférence ?
Clairement ! J’adore la Petite Arvine, le vin suisse par excellence que je bois souvent. Les vins suisses ont été une très belle découverte. Au restaurant, nous avons la chance d’avoir un sommelier talentueux avec qui j’échange beaucoup pour créer des accords mets-vins, notamment sur des grands menus en neuf plats.
Quel est votre plat favori ?
Je suis un peu dans le classique, mais j’adore une bonne côte de bœuf avec une sauce béarnaise. C’est toujours le repas du dimanche par excellence !
Quel est votre pêché mignon ?
Le gratin dauphinois ! Il ne faudrait pas me laisser seul avec le plat (rires).
Quelle sera la suite après Top Chef, que vous soyez gagnant ou pas ? Une envie de voler de vos propres ailes ?
Le Chef Roth me disait que j’étais prêt à voler de mes propres ailes mais comme j’ai eu l’opportunité de reprendre la place de Chef et qu’il m’a donné les rênes, j’étais très fier et pour l’instant je vais rester au Bayview et partir à la conquête des étoiles et des bonnes notes dans les guides.
Que retenez-vous de cette expérience en un mot ?
MAGIQUE !
Rendez-vous mercredi 7 juin 2023 pour la grande finale de Top Chef, à 21h10 sur M6.
